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Ces dernières années, l'économie marocaine a été caractérisée par une stabilité macroéconomique et des niveaux d'inflation bas, reposant principalement sur les exportations, un essor de l'investissement privé et du tourisme. Cependant, le choc de la COVID-19 a plongé l'économie marocaine dans sa première récession depuis 1995. Le PIB du pays a rebondi en 2021 mais a connu une croissance modeste en 2022 : selon les projections les plus récentes du FMI, l'économie aurait augmenté de 2,4 % en 2023. Cette croissance est alimentée par un rebond partiel de la production agricole, des exportations nettes et des services (notamment le tourisme). On prévoit que la reprise se renforcera à moyen terme, avec une croissance réelle du PIB estimée à 3,6 % en 2024 et 3,2 % en 2025, alors que la demande intérieure se redresse progressivement des chocs récents. Les efforts de reconstruction et les nouvelles incitations politiques sont censés renforcer l'investissement, soutenant ainsi le revenu et la consommation, tandis que la résurgence de la production agricole devrait contribuer à la croissance de l'emploi rural.

L'impact fiscal de la réforme de la santé et de la protection sociale et le report de la réforme des subventions du gaz de pétrole liquéfié et de la farine ont ralenti la consolidation du déficit budgétaire, estimé à 5 % du PIB en 2023. Une croissance modeste des recettes (+0,9 % d'une année sur l'autre jusqu'en septembre) a été soutenue par une augmentation des recouvrements fiscaux. Cependant, les dépenses publiques ont connu des pressions à la hausse (+7,2 % d'une année sur l'autre) en raison de l'impact de la sécheresse sur l'approvisionnement alimentaire et de l'inflation élevée. Alors que les subventions de gaz étaient inférieures au budgeté, il y a eu des augmentations des subventions alimentaires et agricoles, ainsi qu'un investissement accéléré dans les infrastructures hydrauliques (Fitch Ratings). On prévoit que le déficit diminuera au cours de l'horizon de prévision, à 4,4 % cette année et 3,8 % en 2025 (FMI), le ratio de la dette par rapport au PIB suivant une tendance similaire (de 69,7 % en 2023 à 68,7 % d'ici 2025). Après avoir atteint un pic en février, l'inflation s'est établie en moyenne à 6,3 % en 2023, alors que les prix de l'énergie diminuaient et que la production agricole s'améliorait. La projection indique une diminution progressive à 3,5 % en 2024 (FMI), influencée par la baisse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires et l'impact de la hausse des taux d'intérêt. Les principaux risques incluent des sécheresses prolongées affectant la production agricole, un ralentissement plus marqué dans les marchés européens cruciaux et une éventuelle nouvelle hausse des prix des matières premières.

Malgré son niveau élevé, le taux de chômage a diminué ces dernières années et s'est établi en moyenne à 12 % en 2023. Pour 2024 et 2025, le FMI prévoit qu'il diminuera à 11,7 % et 11,6 % respectivement. Selon la Haute Commission de la Planification du Maroc, le chômage affecte particulièrement les jeunes (15-24 ans - à 38,2 % en juin 2023 - dernières données disponibles), les diplômés récents et les femmes (19,8 % chacun). Le taux de pauvreté reste l'un des plus élevés de la région méditerranéenne, avec près d'un cinquième de la population vivant près du seuil de pauvreté. Enfin, le PIB par habitant (PPA) a été estimé à 10 408 dollars en 2023 par le FMI.

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Le Maroc possède une économie diversifiée, ouverte et orientée vers le commerce. Troisième producteur et premier exportateur mondial de phosphates, le pays est riche en ressources naturelles. Son climat favorable et la qualité de ses sols le dotent d'un énorme potentiel agricole. Les secteur des énergies renouvelables, infrastructures et télécommunications sont particulièrement porteurs.

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Le Maroc a signé plusieurs accords de libre échange, mais protège certains secteurs par des droits de douane élevés (agriculture). Les barrières non tarifaires incluent : l'attribution non-transparente des autorisations gouvernementales, les monopoles et oligopoles, le contrôle des prix, le remboursement anticipé limité des livraisons, les normes et réglementations favorisant les produits européens.

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