S'implanter

S'implanter en Algérie

S'implanter en Algérie

Riche en ressources naturelles et économiquement stable, l'Algérie a historiquement attiré des flux d'investissements directs étrangers (IDE) significatifs. Cependant, les entrées ont diminué depuis le début de la pandémie de COVID-19 et n'ont atteint que 89 millions de dollars en 2022 selon le Rapport mondial sur l'investissement de la CNUCED pour 2023, contre une moyenne triennale de 1,3 milliard de dollars entre 2018 et 2020. En revanche, le stock d'IDE a augmenté, atteignant 34 milliards de dollars en 2022, soit environ 17,4% du PIB. L'Algérie a connu une baisse significative des projets d'IDE au cours des années suivant son pic de 28 projets en 2019. Le pays a eu du mal à se rétablir complètement, ne connaissant que cinq projets en 2020 pendant l'impact de la pandémie de Covid-19 et 12 en 2022. La même année, les projets d'énergie renouvelable et alternative représentaient 25% des projets d'IDE totaux, reflétant l'influence des ressources abondantes en hydrocarbures de l'Algérie. Pendant ce temps, les produits chimiques, le charbon et le pétrole et le gaz ont chacun contribué à environ un sixième des projets d'IDE dans le pays (données du Monitor de l'Investissement). Selon les données officielles de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement, les principaux investisseurs dans le pays sont les États-Unis (29 %), l'Italie (10 %), la France (10 %), l'Espagne (7 %) et le Royaume-Uni (6 %) ; tandis que les investissements sont principalement dirigés vers le secteur industriel (en particulier les hydrocarbures), la construction, le transport et l'agriculture.

Les opérateurs économiques sont confrontés à divers défis, notamment des procédures douanières complexes, des obstacles bureaucratiques, des problèmes liés aux transactions financières et une concurrence mondiale sur les prix. Les entreprises étrangères en Algérie expriment des inquiétudes concernant les changements fréquents dans les lois et règlements, accroissant ainsi les risques commerciaux pour les investisseurs. De plus, l'intégration régionale limitée et les restrictions à l'importation entravent l'utilisation des chaînes d'approvisionnement internationales. Jusqu'en 2019, la participation d'un investisseur étranger dans une entreprise algérienne était limitée à 49 % et les entrepreneurs étrangers étaient obligés de trouver des partenaires locaux pour les appels d'offres publics. Cependant, le gouvernement du président Abdelmadjid Tebboune a éliminé la restriction dite "51/49" qui exigeait la propriété majoritaire algérienne de toutes les nouvelles entreprises. L'exigence est toujours en vigueur pour les "secteurs stratégiques", identifiés comme les hydrocarbures, l'exploitation minière, la défense, l'importation de biens destinés à la revente en Algérie et la production pharmaceutique. En 2022, le gouvernement a publié des réglementations supplémentaires liées à la loi sur l'investissement adoptée en juillet. Ces réglementations stipulent que les investisseurs étrangers doivent couvrir au moins 25 % du coût total de l'investissement pour bénéficier de la rapatriation sans restriction du capital investi et de ses revenus associés. Le gouvernement a également approuvé une nouvelle loi sur les hydrocarbures, améliorant les conditions fiscales et la flexibilité contractuelle afin d'attirer de nouveaux investisseurs internationaux. Suite à la promulgation de cette loi, de grandes compagnies pétrolières internationales ont signé des protocoles d'accord avec la société nationale des hydrocarbures Sonatrach. Il existe deux principales agences chargées d'attirer les investissements étrangers : l'Agence Algérienne de Promotion de l'Investissement (AAPI) et l'Agence Nationale pour la Valorisation des Hydrocarbures (ALNAFT). L'Algérie se classe 119e parmi les 132 économies du Global Innovation Index 2023 et au 164e rang sur 184 pays selon le dernier Index de la Liberté Économique.

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Créer une entreprise
en Algérie

Les principales formes d'entreprises prévues par le cadre juridique algérien sont les sociétés par action et les sociétés à responsabilité limitée. Le Code de travail fixe des conditions de travail minimum. Créer une entreprise passe par l'inscription au Registre du commerce, la création du statut par acte notarié et l'enregistrement fiscal et statistique.

Gérer une entreprise
en Algérie

La fiscalité, opaque et difficile à comprendre, est basée sur les lois française et islamique. Les entreprises sont taxées en fonction de leur secteur d'activité. Les normes comptables sont alignées sur les IFRS. En termes de ressources humaines, il est parfois difficile de retenir des employés qualifiés, qui sont attirés par les pays du Golfe.

S'expatrier
en Algérie

Lors d'un voyage d'affaire, ces informations pratiques sont utiles : il est préférable d'organiser ses rendez-vous avant le départ, d'utiliser les taxis officiels et de fixer le prix à l'avance, de prévoir des paiements cash. Les télécommunications sont affectées par la bureaucratie et la vêtusté des infrastructures. Le français est la langue des affaires.

Ouvrir un compte bancaire en Algérie

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