Dans cette page : Les procédures d'accès au marché | Distribuer un produit
Les coûts d'importation comprennent le droit d'importation (II), la taxe sur la circulation des marchandises et des services (ICMS) et la taxe fédérale brésilienne sur la valeur ajoutée des produits manufacturés (IPI). Le droit d'importation est une taxe fédérale spécifique à un produit, prélevée sur une base CIF (coût, assurance et fret). Les taux varient généralement entre 10 et 35 %. L'IPI est une taxe fédérale prélevée sur la plupart des produits manufacturés nationaux et importés. L'IPI n'est pas considéré comme un coût pour l'importateur, puisque la valeur est recréditée à l'importateur. Les taux de l'IPI varient entre 0 et 15 %. L'IPI est la TVA prélevée par les États et s'applique à la circulation légale, physique ou économique des biens, importés ou non, des services de transport et de télécommunications. Bien que les importateurs doivent payer l'ICMS pour dédouaner le produit importé, ce n'est pas nécessairement un poste de coût pour l'importateur car la valeur payée représente un crédit pour l'importateur. Les taux de l'ICMS varient d'un État à l'autre : dans l'État de São Paulo, le taux varie de 7 à 18 %. Certaines industries peuvent bénéficier d'une exonération fiscale pour ICMS.
D'autres taxes mineures s'appliquent aux importations :
Afin d'attirer les investissements, certains États brésiliens accordent des incitations fiscales, consistant en des réductions totales ou partielles de l'ICMS sur les importations, qui minimisent les coûts fiscaux des opérations de commerce extérieur.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le site web de l'autorité fiscale brésilienne.
Les pays appliquent plus où moins les préconisations de l'organe central selon leur situation économique. Une réexportation au sein du Mercosur ne donne pas droit à une exemption de droits : ainsi si vous exportez un produit au Brésil, pour le revendre ensuite en Argentine, vous payerez les droits brésiliens, puis argentins.
Différents accords douaniers, soit entre le Mercosur et d'autres pays (UE, Chili et Bolivie), soit de manière bilatérale entre le Brésil et d'autres pays (Chili, Pacte Andin). Le Brésil a mis en ligne en mai 2013 un système de consultation des accords réalisés par le pays en matière de préférences tarifaires, nommé CAPTA.
En plus de ces taxes, plusieurs taxes et redevances de moindre importance s'appliquent aux importations. La PIS-Import et la COFINS-Import sont toutes deux des contributions fédérales prélevées à l'entrée de biens étrangers sur le territoire brésilien. La surtaxe de fret pour le renouvellement de la marine marchande brésilienne (AFRMM) est une redevance perçue pour soutenir le développement de la marine marchande et de la construction navale.
En 2020, le marché était réparti comme suit :
• Carrefour : 13,5% de parts de marché (Carrefour Mercado, Carrefour Bairro, Carrefour Express, Supeco, Atacadão).
• Assai: 7,1%
• GPA : 5,6% de parts de marché (Pão de Açucar, Minuto Pão de Açucar, Extra, Mini Mercado, Assai)
• Grupo Mateus: 2,6%
• Cencosud : 1,7% de parts de marché (G.Barbosa, Perini, Mercantil, Bretas, Presunic)
• Irmaos Muffato : 1,6% de parts de marché (Super Muffato, Muffato Max)
• Supermercados BH : 1,6% de parts de marché
• SDB Comercio : 1,5% de parts de marché
• Companhia Zaffari : 1,1% de parts de marché
• DMA Distribuidora : 1,0% de parts de marché
Avec une population de plus de 200 millions de personnes, le Brésil est le 5e pays le plus peuplé du monde et a le plus grand réseau internet d’Amérique Latine. Depuis 2017, le Brésil a le 4e plus grand réseau internet du monde, avec 139 111 185 d’utilisateurs, affichant un taux de pénétration d’environ 66%. Le nombre d’utilisateurs de smartphone au Brésil devrait atteindre les 84,24 millions d’ici la fin 2018. Les brésiliens utilisent internet à raison de 25,7 heures par mois en 2016 ; en comparaison, la moyenne des latino-américains est de 18,6 heures. Les moteurs de recherche les plus populaires dans le pays sont Google, Bing, Yahoo!, DuckDuckGo et Baidu. Google est de loin le plus populaire d’entre eux et compte 96,98% des parts de marché, suivi de Bing avec 1,61%. Google est aujourd’hui l’outil de recherche dominant sur le marché latino-américain des recherches en ligne, avec une part de marché de plus de 92% sur les moteurs de recherche de bureau sur plusieurs marchés importants de la région.
Comme dans de nombreux pays, l'e-commerce au Brésil donne l’avantage d’une gamme de produits plus large que ce qu’on peut trouver dans un magasin classique. En outre, les méthodes de paiement en ligne sont à la hausse, bien que certains brésiliens utilisent encore des méthodes de paiement variées et plus complexes.
Bien que le secteur se développe, le mail direct, l'e-marketing et le télémarketing sont toujours considérés par de nombreuses agences et clients comme un canal unique pour la vente de biens et services et non comme un outil relationnel qui oriente les ventes à travers des offres ayant une valeur ajoutée pour les clients qui en retour offrent leur loyauté et leur fidélité. Selon une étude menée par la société américaine Acton International, près des trois quarts des consommateurs brésiliens préfèrent recevoir de la publicité par courrier. Le Brésil est le leader de l'Amérique Latine en ce qui concerne les activités de marketing direct du fait de son service postal fiable, son important marché de consommateurs et son économie en expansion.
Contactez l’équipe BNPP Trade Development pour vous accompagner au Brésil.
Consultez French Desk pour trouver les sociétés d'accompagnement au Brésil.
Une remarque sur ce contenu ? Contactez-nous.
© eexpand, Tous droits de reproduction réservés.
Dernières mises à jour en Juillet 2024