Dans cette page : Les IDE en chiffres | Pourquoi choisir d'investir en Serbie | Les procédures relatives à l'investissement étranger | Les opportunités d'investissement
Les flux d'IDE sont positifs depuis 2012. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2022 de la CNUCED, les entrées d'IDE ont chuté de 31,5 % en 2021, passant de 3,4 milliards USD un an plus tôt à 4,5 milliards USD. Fin 2021, le stock total d'IDE s'élevait à 52,7 milliards USD, soit environ 83,7% du PIB du pays. Les investissements étrangers en Serbie sont productifs et géographiquement diversifiés et sont principalement réalisés dans des entreprises orientées vers l'exportation. De 2010 au deuxième trimestre 2022, les IDE réalisés par l'UE se sont élevés à 19 204 milliards EUR, suivis par la Chine (y compris Hong Kong, Taïwan et Macao) à 3 281 milliards EUR, la Fédération de Russie à 2 473 milliards EUR et les États-Unis à 733 milliards EUR. Selon les derniers chiffres de l'agence nationale d'investissement, les pays avec le stock d'IDE le plus élevé en Serbie sont l'Allemagne (10,8%), l'Italie (10,2%), les États-Unis (10,1%), la France (9,5%), l'Autriche (8,8%). %), et la Chine (8,7 %). En nombre de projets, les principaux secteurs sont l'automobile (19%), l'agriculture, l'alimentation et les boissons (11,8%), le textile (8,2%), l'électricité et l'électronique (7,1%) et la construction (5,3%). Selon la Banque nationale de Serbie, le pays a attiré 4,4 milliards USD d'investissements directs étrangers en 2022. Les pays les plus importants en ce qui concerne les actifs d'IDE du premier au troisième trimestre 2022 étaient le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, les Pays-Bas, la Grèce et l'Italie.
Le climat d'investissement en Serbie s'est légèrement amélioré ces dernières années, grâce aux réformes macroéconomiques, à la stabilité financière et à la discipline budgétaire, et le ministère de l'économie prévoit de continuer à offrir des incitations aux investisseurs étrangers afin d'améliorer le climat des affaires dans le pays. Les facteurs favorables aux IDE en Serbie comprennent les réformes économiques qu'elle subit dans le cadre de son processus d'adhésion à l'UE et des accords du FMI, sa situation stratégique, une main-d'œuvre relativement bon marché et qualifiée, et des accords de libre-échange avec l'UE, la Russie, la Turquie et les pays qui sont membres de l'Accord de libre-échange centre-européen, pour lequel de nombreux investisseurs voient la Serbie comme une plateforme d'exportation plutôt que comme un marché à part entière. En outre, la Serbie ne dispose d'aucun mécanisme de filtrage des investissements ou d'approbation des investissements étrangers entrants, bien que des licences soient requises pour des activités commerciales spécifiques. En revanche, les principales faiblesses du pays sont un secteur public massif et inefficace, une faible productivité (hors automobile), des infrastructures de transport routier et électrique inadéquates et une importante économie informelle. Par ailleurs, l'environnement des affaires reste entravé par la bureaucratie, la corruption et l'ingérence politique. Dans l'ensemble, la Serbie a un bon climat des affaires et se classe 46e sur 82 pays dans le classement Economist Business Environment, 55e sur 132 dans l'indice mondial de l'innovation 2022 et 101e sur 180 dans l'indice de perception de la corruption.
Investissement Direct Etranger | 2020 | 2021 | 2022 |
---|---|---|---|
Flux d'IDE entrants (millions USD) | 3.469 | 4.590 | 4.646 |
Stocks d'IDE (millions USD) | 52.220 | 52.223 | 53.523 |
Nombre d'investissements greenfield* | 42 | 44 | 99 |
Value of Greenfield Investments (million USD) | 1.866 | 1.524 | 4.087 |
Source : CNUCED - Dernières données disponibles.
Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.
La Serbie dispose de quelques atouts pour attirer les IDE :
Les principaux freins pouvant décourager les investisseurs étrangers sont :
Depuis l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne en janvier 2014 le pays est parvenu à retrouver le niveau de PIB d’avant la crise, à 51,4 milliards USD en 2019 (Banque mondiale, dernières données disponibles). De même et conformément au programme accordé par le FMI, le gouvernement en place a mis en œuvre des mesures budgétaires fortes pour réduire le déficit public et le poids des entreprises publiques. Sur les 500 entreprises que le gouvernement s’est engagé à privatiser, près de 330 étaient en liquidation ou privatisées fin 2016. Ces différentes mesures et applications tendent à démontrer que la Serbie cherche par-dessus tout à créer un environnement économique attractif pour les investisseurs étrangers.
Une quinzaine de zones franches ont été établies en Serbie : à Apatin, Belgrade, deux zones à Kragujevac, Krusevac, Novi Sad, Pirot, Priboj, Sabac, Smederevo, Svilajnac, Subotica, Uzice, Vranje et Zrenjanin. Ces zones ont pour but d'attirer les investissements en offrant des zones exemptes de taxes pour les activités des entreprises. Les entreprises opérant dans ces zones bénéficient d'avantages tels que des importations et des exportations illimitées en franchise de droits, un traitement douanier préférentiel et des allégements fiscaux sous forme d'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
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