Dans cette page : Les IDE en chiffres | Pourquoi choisir d'investir en Serbie | Les procédures relatives à l'investissement étranger | Les opportunités d'investissement
Les flux d'IDE sont positifs depuis 2012. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2021 de la CNUCED, les flux d'IDE ont chuté de 19 % en 2020, passant de 4,3 milliards USD en 2019 à 3,4 milliards USD en 2020, en raison de la crise économique mondiale déclenchée par la pandémie de Covid-19. En 2020, le stock total d'IDE s'est élevé à 51,8 milliards USD. La crise du COVID-19 a principalement affecté les bénéfices réinvestis. Le ralentissement économique a également touché les activités orientées vers l'exportation, car les problèmes rencontrés dans les chaînes de valeur mondiales, dont les entreprises serbes faisaient partie intégrante, ont entraîné des perturbations de la production. Le secteur manufacturier a été le plus touché par la baisse des IDE, notamment les machines et équipements, la métallurgie et les industries du caoutchouc et du plastique. Malgré les perturbations du commerce et des CVM, l'industrie automobile a tout de même enregistré quelques expansions, comme celle de l'usine Magna Seating et de Cooper Tire & Rubber (US). Dans le secteur des services, la baisse des IDE a également touché un large éventail d'activités, notamment la construction, le commerce et le transport et l'entreposage. Néanmoins, la Serbie reste le deuxième plus grand bénéficiaire d'IDE parmi les économies en transition, après la Fédération de Russie. L'Union européenne est à l'origine de 70% des investissements en Serbie, suivie par la Russie, la Suisse et Hong Kong. Toutefois, les flux entrants en provenance de divers pays sources d'IDE, notamment l'Autriche, l'Allemagne et la Hongrie, ainsi que la Fédération de Russie et les États-Unis, ont considérablement diminué en 2020. Selon des sources officielles, la Serbie a attiré 4,4 milliards USD d'investissements directs étrangers en 2021, ce qui a contribué à l'ouverture d'usines de production à Zrenjanin, Indjija, Backa Topola, Belgrade, Aleksinac et Subotica, créant un total de 12 490 emplois.
Le ministère de l'Économie prévoit de continuer à offrir des incitations aux investisseurs étrangers afin d'améliorer le climat des affaires dans le pays. Les facteurs favorables aux IDE en Serbie comprennent les réformes économiques qu'elle a entrepris dans le cadre de son processus d'adhésion à l'UE et de l'accord du FMI, sa situation stratégique, une main-d'œuvre relativement peu coûteuse et qualifiée et des accords de libre-échange avec l'UE, la Russie, la Turquie et les pays qui sont membres de l'Accord de libre-échange d'Europe centrale, pour lequel de nombreux investisseurs considèrent la Serbie comme une plate-forme d'exportation plutôt que comme un marché à part entière. De nouveaux outils ont été introduits pour maintenir l'attractivité des zones économiques franches, notamment des mesures de protection sanitaire, une baisse des loyers et un déplacement des transactions et des réunions en ligne autant que possible. En revanche, les principales faiblesses du pays sont un secteur public massif et inefficace, une faible productivité (hors automobile), des infrastructures de transport routier et électrique inadéquates et une importante économie informelle. Par ailleurs, l'environnement des affaires reste entravé par la bureaucratie, la corruption et l'ingérence politique. La Serbie s'est classée 44e dans le dernier rapport Doing Business publié par la Banque mondiale, en hausse de quatre positions par rapport à l'édition précédente.
Investissement Direct Etranger | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|
Flux d'IDE entrants (millions USD) | 4.270 | 3.469 | 4.563 |
Stocks d'IDE (millions USD) | 43.826 | 52.220 | 52.775 |
Nombre d'investissements greenfield* | 114 | 42 | 44 |
Value of Greenfield Investments (million USD) | 4.172 | 1.842 | 1.488 |
Source : CNUCED - Dernières données disponibles.
Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.
La Serbie dispose de quelques atouts pour attirer les IDE :
Les principaux freins pouvant décourager les investisseurs étrangers sont :
Depuis l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne en janvier 2014 le pays est parvenu à retrouver le niveau de PIB d’avant la crise, à 51,4 milliards USD en 2019 (Banque mondiale, dernières données disponibles). De même et conformément au programme accordé par le FMI, le gouvernement en place a mis en œuvre des mesures budgétaires fortes pour réduire le déficit public et le poids des entreprises publiques. Sur les 500 entreprises que le gouvernement s’est engagé à privatiser, près de 330 étaient en liquidation ou privatisées fin 2016. Ces différentes mesures et applications tendent à démontrer que la Serbie cherche par-dessus tout à créer un environnement économique attractif pour les investisseurs étrangers.
Une quinzaine de zones franches ont été établies en Serbie : à Apatin, Belgrade, deux zones à Kragujevac, Krusevac, Novi Sad, Pirot, Priboj, Sabac, Smederevo, Svilajnac, Subotica, Uzice, Vranje et Zrenjanin. Ces zones ont pour but d'attirer les investissements en offrant des zones exemptes de taxes pour les activités des entreprises. Les entreprises opérant dans ces zones bénéficient d'avantages tels que des importations et des exportations illimitées en franchise de droits, un traitement douanier préférentiel et des allégements fiscaux sous forme d'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
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