La Palestine est ouverte au commerce extérieur, mais sa part relative dans l'économie a diminué depuis le début des années 2000, le pays ayant progressivement perdu l'accès aux marchés internationaux. Le commerce représentait 69% du PIB en 2019 (Banque mondiale). La Palestine exporte principalement du calcaire, du marbre, de la ferraille et de l'huile d'olive ; tandis que les huiles énergétiques et de pétrole sont de loin le premier poste d'importation (Coface). En fait, le pays importe la quasi-totalité de son électricité d'Israël, ainsi que du gaz et du pétrole, qui passent également par les douanes israéliennes.
Israël est de loin le premier partenaire commercial de la Palestine, tant pour les importations (plus de 50 %) que pour les exportations (plus de 80 %). Cependant, la Palestine a un déficit commercial structurel avec Israël car ses exportations sont principalement de faible valeur. Les pays arabes, à savoir la Jordanie, la Turquie et les Émirats arabes unis, sont parmi les principales destinations des exportations palestiniennes. La Turquie est le deuxième fournisseur de marchandises, suivie de la Chine, de la Jordanie et de l'Égypte (données OEC). Les politiques économiques et commerciales du gouvernement se concentrent sur les exportations, qui sont limitées par les blocus israéliens, en particulier pour ceux de Gaza. Les tarifs douaniers sont relativement bas. Une licence est requise pour importer des marchandises en Cisjordanie et à Gaza. Cependant, aucune licence n'est requise pour les entreprises exportatrices, à l'exception des produits alimentaires, chimiques et agricoles. L'économie palestinienne est engagée dans un processus d'intégration régionale et internationale. La Palestine a signé des accords de libre-échange et des accords d'association commerciale avec l'Union européenne, les États-Unis, l'Égypte, la Russie, l'Arabie saoudite, la Turquie et le GAFTA, entre autres pays. L'Agence palestinienne de promotion des investissements (PIPA) a inclus plusieurs secteurs dans sa stratégie nationale d'exportation : pierre et marbre, tourisme, l'agriculture, y compris l'huile d'olive, les fruits frais, les légumes et les herbes, aliments et boissons, y compris viande agro-transformée, textiles et vêtements, la fabrication, y compris les meubles et les produits pharmaceutiques, technologies de l'information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables.
La situation politique tendue, les restrictions à la circulation des marchandises et le blocus imposé à Gaza figurent parmi les principaux obstacles au commerce. La Palestine a un déficit commercial structurel : selon les chiffres du Bureau central palestinien des statistiques, en 2020, le pays a exporté pour 1,05 milliard de dollars de marchandises, tandis que les importations ont totalisé 6,06 milliards de dollars, entraînant ainsi un déficit commercial de 5 milliards de USD. Les exportations de services avec Israël se sont élevées à 205 millions de USD, contre 180 millions de USD d'importations.
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