Allemagne

4ème économie mondiale et première européenne, l’Allemagne a affiché une croissance économique de +1,4% sur l’année 2014 légèrement en dessous de la moyenne européenne (+1,9%).

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Une conjoncture favorable

Des indicateurs économiques enviables

Le modèle économique allemand repose sur un maillage dense de plus de 3 millions de PME, qui emploient 70% des salariés, ainsi que sur la vitalité de son commerce extérieur.

Les indicateurs économiques de l’Allemagne sont enviables : l’inflation se situe en dessous de 2%, le taux de chômage ne dépasse pas 5,5% de la population active (5ème meilleure performance en Europe), l’endettement de l’Etat est stable, se situant à 80% du PIB, là où des pays comme France, le Royaume-Uni, l’Espagne ou la Belgique sont endettés à hauteur de 100% de leur PIB. Enfin, les caisses de sécurité sociale présentent un excédent d'environ 30 milliards EUR et les finances publiques affichent un léger excédent.

Le PIB allemand est tiré par le secteur des services (70% de la richesse nationale) et par l’industrie (29% du PIB). Malgré une baisse significative de la contribution de ce secteur ces dernières années, l’Allemagne dispose encore de certaines industries spécialisées, telles que l'ingénierie mécanique, les équipements électriques et électroniques, ainsi que l'automobile et les produits chimiques.

Le secteur agricole allemand contribue à environ 1% du PIB et emploie 1,6% de la population active. Les principales productions agricoles de l’Allemagne sont le lait, le porc et l'élevage du bétail, la betterave à sucre et les céréales. Le pays s'est récemment lancé dans un processus de désindustrialisation de son secteur alimentaire afin de répondre aux attentes de sa population qui plébiscite une agriculture biologique, saine, et plus respectueuse de l’environnement.

En savoir plus sur le contexte economique en Allemagne

  • Avec un PIB de 3.000 milliards EUR en 2014, l’Allemagne est la quatrième économie mondiale et la première en Europe
  • Taux de croissance du PIB de 1,4% en 2014
  • Avec 1.200 milliards EUR de biens exportés en 2013, l’Allemagne est le 2ème exportateur dans le monde
  • 212 milliards EUR de services exportés en 2011

Pour résumer

Un environnement des affaires attractif
  • 12ème pays le plus attractif selon The Economist
  • Une main d’œuvre très qualifiée et polyglotte
  • Des infrastructures les plus développés en Europe
Les défis à venir
  • 7.3 millions d’emplois précaires peu payés et sans protection sociale
  • Intégration de la partie orientale (ex RDA)
  • Gestion de la crise de la dette de la zone euro

Le marché Allemand

Le marché Allemand
Le marché allemand est le plus important de toute l'Europe.

  • L’âge moyen est de 42 ans en Allemagne
  • Le taux d’urbanisation de la population est de 75%
  • La population active en 2013 se chiffrait à 44,2 millions de personnes. Le taux d’activité de la population est de 59,6%
  • Près d'1 habitant sur 5 possède des racines étrangères en Allemagne
  • Il faut compter environ 15 jours pour créer une entreprise en Allemagne (moyenne OCDE : 12 jours)

Un marché dynamique

Avec plus de 82 millions d'habitants, le marché allemand est le plus important de toute l'Europe, très compétitif et segmenté, avec une saturation de l'offre dans de nombreux secteurs et produits.

La qualité et les services apportés y sont primordiaux. Les principales zones économiques sont celles de la Rhénanie-Westphalie, du Bade Wurtemberg, de la Bavière, d'Hambourg, de Berlin et d'Hanovre ainsi que Leipzig pour l'ex-Allemagne de l'Est.

Le profil du consommateur

Selon une récente étude, le consommateur allemand a des critères de sélection stricts.

  • Pour les biens de consommation durables, les critères seront respectivement la sécurité et la qualité, le prestige, le confort, la commodité, le prix.
  • Pour les biens courants, le seul critère déterminant sera le prix.
  • Pour les biens d'équipements professionnels, l'obsession de la sécurité induit des critères d'achat centrés sur la qualité, la fiabilité, le suivi du fournisseur et le service après-vente.

Parmi les secteurs de consommation porteurs, on peut citer les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), les services bancaires et d’assurance, ainsi que la santé.

En savoir plus sur le consommateur allemand

Les postes de dépenses du consommateur allemand

Survolez le graphique pour plus d'information
Source : données de l'ONU - dernières données disponibles

Des circuits de distribution différents de ceux de la France

La structure de la distribution se caractérise par le nombre important de petits magasins indépendants, le faible niveau de concentration du secteur en comparaison avec les principaux marchés européens (France, Royaume-Uni, Belgique), la faible implantation du format "hypermarché" ainsi que la domination du format « hard discount » et l'importance de la vente à distance. Le chiffre d'affaires de la vente directe en Allemagne s'est élevé à 6,7 milliards EUR en 2013 (avec 25% réalisés par les ventes via Internet). Près de 80% des entreprises allemandes utilisent le marketing direct pour la vente de leurs produits.

En Allemagne, la plupart des PME ont généralement recours à des intermédiaires pour travailler sur un marché de manière indépendante. Les intermédiaires les plus importants sont les franchisés, les agents commerciaux et les distributeurs. Cependant, pour faire des affaires durablement en Allemagne, il est nécessaire de s’implanter sur place afin de rassurer les clients en montrant un engagement à long terme. La succursale est le moyen le plus rapide de créer une entreprise pour un opérateur étranger.

En savoir plus sur la distribution en Allemagne

Un champion de l’exportation

l’Allemagne est aujourd’hui le troisième exportateur de voitures au monde
L’Allemagne est aujourd’hui le 3ème exportateur de voitures au monde.

Le commerce représente 95% du PIB allemand (OMC, 2013). Avec des exportations qui représentent plus de 50% du PIB, l'Allemagne est un champion de l'exportation. L'excédent commercial allemand a atteint un niveau record en 2013 (198,9 milliards EUR). L'Union Européenne est le premier partenaire commercial de l'Allemagne, environ 60% des exportations et des importations se faisant au sein de l'UE.

En 2013, le pays a exporté près de 1.200 milliards EUR de produits. Parmi les principaux produits exportés par l’Allemagne, on retrouve des automobiles (10% du total des exportations : l’Allemagne est aujourd’hui le troisième exportateur de voitures au monde !) et des médicaments (3,3% du total). Les principaux clients de l’Allemagne en 2013 étaient la France (9% du total des exportations), les Etats-Unis (8,1%), le Royaume-Uni (6,5%) les Pays-Bas (6,2%) et la Chine (6,1%).

La France a importé plus de 91 milliards d’EUR de produits depuis l’Allemagne en 2013, principalement des véhicules aériens (10,1% du total des importations allemandes), des véhicules automobiles (8,4%), du gaz (4,4%) et des médicaments (2,5%).

Principaux clients, en % des exportations.

Les exportations françaises en Allemagne

En 2013, la France a exporté plus de 74 milliards d’EUR de produits à destination de l’Allemagne.

Parmi les principaux produits exportés, on retrouve des véhicules aériens (16% des importations allemandes de produits), des turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz (3,3% du total des exportations), des véhicules automobiles (3,2%), des médicaments (3%) et du vin (1,1% des exportations).

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Le Made in France progresse

L’Allemagne est un partenaire incontournable de la France. Et ce ne sont pas les nuages semblant s’accumuler sur la première économie européenne qui en détournent les exportateurs français. La France, 3ème fournisseur de l'Allemagne, a largement profité de la hausse de 2,29% des exportations allemandes.

Pays Volumes exportés en 2014 (milliers d’Euros) Evolution des volumes exportés par rapport à 2013 Part de marché en 2014
Pays : Pays-Bas Volumes exportés en 2014 (milliers d’Euros) : 88 136 522 € Evolution des volumes exportés par rapport à 2013 : - 1,24% Part de marché en 2014 : 9,62 %
Pays : Chine Volumes exportés en 2014 (milliers d’Euros) : 79 348 584 € Evolution des volumes exportés par rapport à 2013 : + 8,14% Part de marché en 2014 : 8,66%
Pays : France Volumes exportés en 2014 (milliers d’Euros) : 67 552 472 € Evolution des volumes exportés par rapport à 2013 : + 5,18% Part de marché en 2014 : 7,37%
*Données : Sources administratives allemandes.

Le poste navigation aérienne et spatiale, premier secteur d’importation de l’Allemagne en provenance de France, s’est envolé (+ 14,74 %). En fait, la quasi-totalité des grands secteurs d’achats par Berlin, à l’exception notable du secteur machines et produits mécaniques (- 8,29 %), ont affiché des augmentations (voir ci-dessous).

Courants commerciaux majeurs de la France vers l’Allemagne.

Secteurs Évolution
Secteur : Combustibles et minéraux Évolution : + 33,2 %
Secteur : Navigation aérienne et spatiale Évolution : + 14,75 %
Secteur : Boissons et vinaigres Évolution : + 7,49 %
Secteur : Optique Évolution : + 6,86 %
Secteur : Fonte, fer et acier Évolution : + 5,28 %
Secteur : Machines et équipement électriques Évolution : + 2,5 %
Secteur : Automobile Évolution : + 2,4 %
Secteur : Pharmacie Évolution : + 2,05 %
Secteur : Matières plastiques Évolution : + 1,75 %

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Des investissements publics de 10 milliards d’euros

Le 14 novembre, l’Office fédéral des statistiques indiquait que le commerce extérieur, notamment les exportations, et les dépenses des ménages allemands avaient permis un léger redémarrage de l’économie au troisième trimestre (+ 0,1 %), permettant ainsi d’éviter à l’Allemagne une « récession technique », après deux trimestres successifs de recul de la croissance.

Pour l’ensemble de l’année, le gouvernement table sur une hausse de 1,2 % du PIB, les principaux instituts de conjoncture et le Fonds monétaire international (FMI) prévoyant, pour leur part, +1,3 %.

L’effacement de la croissance en Allemagne a incité le gouvernement à réviser sa légendaire prudence budgétaire, en annonçant des investissements publics supplémentaires d’ici 2018. Le ministre des Finances, Wolfgang Schlaübe, a ainsi évoqué « un ordre de grandeur de 10 milliards d’euros », répartis entre « le renforcement des finances communales » et « les infrastructures de transport ». Le ferroviaire, la construction, l’éducation ou encore la santé devraient bénéficier des investissements publics.

Tout en répondant aux multiples demandes de ses partenaires européens, comme la France, ou des instances internationales, comme le FMI, l’Allemagne entend maintenir l'équilibre budgétaire. « Faire des dettes en Allemagne ne créerait pas de la croissance en Italie, en France, en Espagne ou en Grèce », affirmait ainsi récemment le vice-chancelier et ministre de l’économie Sigmar Gabriel.

© Le Moci. Novembre 2014

Les marchés porteurs

Le secteur ferroviaire

Avec des perspectives de croissance continue, un volume de commandes record de 14,9 Milliards d'Euros en 2013, ou encore l'exportation de la moitié de ses trains et équipements, c´est tout le secteur ferroviaire allemand qui est aujourd´hui en proie à une forte dynamique. Même si Bombardier, Siemens ou encore Alstom en sont les chefs de files, c´est la pluralité du réseau de constructeurs et équipementiers qui fait la richesse de ce secteur.

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Le secteur aéronautique

L’aéronautique allemande, qui privilégie une logique de sous-traitance (75 % de PME), représente une très forte part des exportations de la France outre-Rhin. Au cœur de la relation franco-allemande, ce secteur affiche aujourd’hui un certain optimisme.
Les entreprises françaises qui proposent des produits et des technologies innovants peuvent profiter de cette dynamique, les donneurs d’ordres allemands sont en recherche permanente de facteurs externes de compétitivité.

Accéder à l’étude complète réalisée par Strategy & Action*

Le secteur automobile

Alors que l’industrie automobile française impute à la crise et à la mondialisation ses pertes de volumes et donc de bénéfices, les constructeurs allemands se maintiennent, voire affichent pour certains des taux de rentabilité encore non égalés (VW, +11,2% de chiffre d'affaires en 2012 avec 9,07 millions de véhicules vendus). Seul Opel, filiale du géant GM, reste le maillon faible du secteur avec des chiffres en baisse.

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"Industrie 4.0", l’usine du futur est le nouveau défi de l'Allemagne

"Industrie 4.0" ou le principe de Smart Factory (usine intelligente) est présenté par les allemands comme une 4ème révolution industrielle après la machine à vapeur, la production en grande série ou l’électronique/numérique. Comme les trois premières révolutions, la quatrième se veut source d’une plus grande efficience et d’une productivité plus élevée.

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* Strategy & Action : Structure de la Chambre de Commerce Franco-Allemande

La pratique des affaires en Allemagne est très structurée

Business district

La culture des affaires

Comment réussir son implantation en Allemagne ?

Les aides pour s'installer en Allemagne

Différents programmes de soutien nationaux et européens

Programmes de soutien allemands

Nom du soutien Type de soutien Montant Institution responsable
Nom du soutien : Startgeld Type de soutien : Fonds de démarrage Montant : Jusqu'à 100 000 euros Institution responsable : KfW
Nom du soutien : Gründerkredit Type de soutien : Prêt universel à la création d'entreprise Montant : Jusqu'à 10 millions d'euros Institution responsable : KfW
Nom du soutien : Gründungszuschuss Type de soutien : Subvention à la création d'entreprise Institution responsable : Bundesagentur für Arbeit

Un soutien tout particulier est accordé aux Länder situés dans l’Est du pays - Berlin, Brandebourg, Mecklembourg-Poméranie occidentale, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe – pour combler leur retard économique depuis la réunification du pays.

Programmes de soutien français

Nom du soutien Type de soutien Institution responsable
Nom du soutien : Coface Type de soutien : Assurances prospections Institution responsable : Coface Garanties Publiques
Nom du soutien : Bpifrance Type de soutien : Prêts et garanties à l'export Institution responsable : Bpifrance
Nom du soutien : Finances Publiques Type de soutien : Crédit d'impôt export Institution responsable : Legifrance.gouv.fr

Programmes de soutien européens

Les pratiques bancaires dans le pays

Le virement est le moyen de paiement privilégié et le plus usuel en Allemagne. Sachez néanmoins que le prélèvement est très fréquent en B2B ou B2C.

Nous vous déconseillons le chèque qui est opposable à tout moment.

Les moyens de paiement avec l'Allemagne

  Utilisation courante Utilisation faible ou nulle
Chèque d'entreprise Utilisation faible ou nulle
Chèque de banque Utilisation faible ou nulle
Virement SWIFT Utilisation courante
Lettre de change Utilisation faible ou nulle
Billet à ordre Utilisation faible ou nulle
Remise docum. Utilisation faible ou nulle
Crédit docum. Utilisation faible ou nulle
Prélèvement Utilisation courante

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Ils réussissent en Allemagne

Tim Schippelbaum

Retail manager, Comptoir des Cotonniers GMBH

Tim Schippelbaum
« Un gros potentiel de progression de la marque sur le long terme »

Arrivée en 2006 en Allemagne, l’enseigne Comptoir des Cotonniers a réussi une belle percée avec 14 boutiques, installées dans les principales villes du pays : Berlin, Cologne, Düsseldorf, Francfort, Hambourg, Munich, etc. Le marché est pourtant hyperconcurrentiel : la taille (81 millions d’habitants), le dynamisme de la consommation et le pouvoir d’achat élevé attirent les principales marques du secteur, aussi bien du luxe que du moyen et bas de gamme. Mais Comptoir des Cotonniers a réussi à tirer son épingle du jeu en se différenciant et en misant sur la bonne image de la mode française en Allemagne. « Les consommatrices allemandes apprécient les produits français. Paris reste la capitale mondiale de la mode : c’est un atout essentiel » affirme Tim Schippelbaum, retail manager de la filiale allemande de Comptoir des Cotonniers.

L’enseigne se distingue en proposant « un produit de qualité à un prix abordable à toutes les catégories de la clientèle» précise Tim Schippelbaum. L’offre est la même qu’en France et les produits tels que chaussures et accessoires rencontrent un vif succès. Au cours des trois dernières années les ventes ont progressé de manière régulière, confirmant l’adéquation du concept avec la demande. « Cette marque a un très gros potentiel de progression : à terme, je pense que nous pourrions avoir entre 60 et 70 magasins en Allemagne » conclut Tim Schippelbaum.

Denis Lesgourgues

Co-propriétaire Laubade et Domaines Associés (LEDA)

Denis Lesgourgues
« Dans un marché très concurrentiel, nous parions sur la qualité »

Au cours des dix dernières années, le marché allemand du vin a connu une profonde mutation avec notamment la montée en puissance de la grande distribution, une concurrence croissante des producteurs étrangers (Italie, Espagne, etc.) et des prix tirés à la baisse. Ce contexte a durement touché les producteurs français qui ont été contraints de changer leur fusil d’épaule. « Nous avons complètement réorienté notre stratégie en nous positionnant sur le secteur des vins traditionnels» explique Denis Lesgourgues, co-propriétaire de Laubade et Domaines Associés (LEDA), une société basée à Saint André de Cubzac (33), qui commercialise les vins des Vignobles Lesgourgues. En Allemagne, les ventes concernent essentiellement deux crus bordelais : le Château Haut Selve et le Château Loumelat.

Ces produits sont vendus, via un agent, à des cavistes indépendants et à des restaurants. Sur le segment des vins traditionnels, la concurrence est également rude. Mais le marché allemand demeure intéressant en raison du niveau élevé du pouvoir d’achat et de l’existence d’une couche de consommateurs friands de produits traditionnels de qualité. « Ce n’est pas un des marchés qui progressent le plus dans le monde mais il peut réserver d’excellentes surprises » affirme Denis Lesgourgues. Un article élogieux paru en février 2014 dans la revue spécialisée Vinum sur le Château Haut Selve Blanc 2012, a suscité un regain d’intérêt immédiat de la part des acheteurs allemands. La preuve que le pari sur la qualité est toujours gagnant.

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Hors-Série réalisé en collaboration avec Le Moci et la Chambre de Commerce Franco-Allemande.
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